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Record Of Tides :: hyperalterations
ALBUM OF THE MONTH – Unwavering support and a certain consistency, our most loyal friends know this – this elusive gazette belongs to that rare breed that never finds fault with the works of Sven Piayda’s impeccable beard. Hence, a sure sign of our intense subjectivity, even before opening these HYPERALTERATIONS, we willingly submitted ourselves - without any illusory caution - to the detector of confuse truths. Why this lasting fascination? Lethargy, Ladies and Gentlemen ... That sinister word is utterly absent from the vocabulary of a musician who, we are convinced, does not even acknowledge its existence.

We’ve said it often, Sven Piayda ignores, perhaps (even) despises that immobilist epicenter cautiously or vaguely referred to as “style.” Since its earliest days, Record Of Tides has confirmed a perfect fractal geometry, protean and ever-shifting, an interactive atom in perpetual motion.

Thus, with every new ROT release, we experience the same addictive reflex: the urge to start the story over from “once upon a time… or another.” There must be a damn good reason for it.

With a powerful tracklisting, HYPERALTERATIONS is particularly well named.

A product of carefully crafted narrative deconstructivism, immediately abrasive (Outerday), scattered observations burst forth here and there. Abyssal, like luminous images, the sculptural memory of Matthias Danberg’s floating world, "Reginals Disclosure "refines this affected sensory hybridization.

Like a sprightly old rogue unaware of his own impish charm, the corpse of Trip Hop may well be exhumed here—for a most welcome rejuvenation. Martin Slemeyer excels in this (No Means No).

With a Pop wink and a cinematic flair, "Fromo Sreamo Feast" seduces like a vitamin-packed sixties thriller. A coherent return to a sumptuous dreamlike gravity, "Post Everyone" carries the architectural darkness of HYRN (also author of the highly recommended Furrows In The Ground).

As of now (April 12), "Hangover Waiting Time" remains a percussive and piercing abstraction—if not thorny or thrilling—one that Iwona Rozbiewska will, sooner or later, reveal to us in its vibrant modus operandi.

An indisputable tour de force, justifying a host of other possible superlatives, "Empty Fields Of You", "Bad Jam" and "Aedits" delve deep into a new, restricted nano-dimension. A perfect trilogy of distorted, encapsulated figures flirting with the DNA of a promise on the verge of being fully honored.

"Bottles In The Basement" reverses the order of things without hesitation, yet with rigorous certainty—alteration as sine qua non. Try it : one more listen—it’s striking!

"Steady For The Party" brings disorder—a deep mental confusion for this writer. It had to happen (damn ripple effect): an absolute crossbreed of a Falcon (SOLNA) that collides with Düsseldorf cyclists on exhibit in Hanover. The ending is as intensely beautiful as the joyful European anthem. "Hat & Cane" - Ouch! A sort of regret? "Hat & Cane" may be forgotten… unless you, and you strictly alone, decide otherwise “in the end,” because we know that you too are boundless, and free of that damn final full stop point.

thierry massard for nocoVision // 12 avril 2025

ALBUM DU MOIS - Soutien indéfectible et une certaine constance, nos plus fidèles ami.e.s le savent, cette gazette, pour le moins évanescente, est inscrite au rang de celles qui ne trouvent rien à redire aux travaux de l'impeccable barbe de Sven Piayda. Ainsi, preuve irréfutable de notre intense subjectivité, avant même d'ouvrir ces HYPERALTERATIONS, nous nous sommes soumis, sans précaution illusoire, au détecteur des vérités essentielles. Les raisons de cet intérêt persistant ? La léthargie, Mesdames, Messieurs ... Ce mot sinistre totalement absent du vocabulaire d'un musicien qui, nous en sommes convaincus, n'en reconnait pas même la propre existence.

Nous l'avons si souvent dit, Sven Piayda ignore et méprise (peut-être) cet épicentre immobiliste que l'on qualifie prudemment ou plus confusément de "style" - Depuis ses premiers jours, Record Of Tides confirme une parfaite géométrie fractale, protéiforme, un atome interactif en motricité perpétuelle.

Ainsi, à chaque nouvelle réalisation de ROT, se produit invariablement ce réflexe addictif, une envie de reprendre l'histoire à "il était une fois ou une autre ...", il doit forcément y avoir une fichue explication.

Tracklisting puissant, HYPERALTERATIONS est particulièrement bien intitulé.

Fruit d'un déconstructivisme savamment narratif, immédiatement abrasif (Outerday), les observations éparses fusent ici et là aussi. Abyssal, à l'instar de lumineuses images, mémoire sculpturale d'un monde flottant de Matthias Danberg, "Reginals Disclosure" précise cette hybridation sensorielle affectée. Sémillant vieillard espiègle qui s'ignore, il se peut que le cadavre du Trip Hop soit exhumé, au profit d'une très salutaire cure de jouvence - Complice, Martin Slemeyer y excelle (No Means No).

Clin d'oeil Pop et idéalement cinématographique, "Fromo Sreamo Feast" séduit comme un polar sixties vitaminé. Retour cohérent vers une somptueuse gravité onirique, "Post Everyone" embarque toute la noirceur architectonique de HYRN (auteur, par ailleurs, du très conseillé Furrows In The Ground).

Pour l'heure (12 avril) et affuté d'une une relative impatience, "Hangover Waiting Time" n'est encore qu'une abstraction percussive et saillante, pour ne pas dire perforante, épineuse ou excitante, Iwona Rozbiewska se chargera, tôt ou tard, de nous en livrer le vibrant modus operandi.

Indubitable coup de maître, justifiant autant d'autres possibles superlatifs, "Empty Fields Of You", "Bad jam" et "Aedits" procèdent par enfoncement restrictif dans une autre et nouvelle nano-dimension. Parfaite trilogie de figures distordues, encapsulées, flirtant avec l'adn d'une promesse en passe d'être totalement honorée.

"Bottles In The Basement" rétroverse sans défiance, mais avec une rigoureuse certitude, l'altération sine qua non, for sure. faites-donc le test, d'une énième réécoute - c'est saisissant !

"Steady For The Party" provoque un désordre, une confusion mentale profonde du rédacteur, il le fallait (foutue incidence) un métissage absolu d'un "Falcon" (SOLNA) parti à la rencontre (collision) des cyclistes de Dusseldorf en exposition à Hanovre, l'extrême final est aussi intensément beau que le joyeux hymne Européen. "Hat & Cane" Aie ! Un regret ? "Hat & Cane" sera peut-être oublié, à moins que vous et vous-seul(e) n'en décidiez "finalement" autrement car nous vous savons aussi, sans limites et sans ce foutu point final.

thierry massard
nocovision.com