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:: nocoVision
Record Of Tides :: common
findings
Dire que
nocoVision apprécie le travail de Sven Piayda relève de l'euphémisme.
Un intérêt multi-récidive, une amitié des premiers jours, une histoire
née dans les décombres ou le déclin d'une première et définitivement magnifique
vague netaudio - l'orée des années 2010, un siècle ...
Poursuivant un parcours parsemé d'investigations, digérant habilement
l'éclectisme et les influences les plus diverses et couvrant un aussi
large spectre que le Abstract HipHop, les Musiques de films et même un
chouia de Guitar Hero (pour n'en citer que les plus touchy), Record Of
Tides n'en a cure de toute classification, cette discipline nécessaire
à la lecture compréhensive par le plus grand nombre, opportuns adeptes
de l'ouvrage facile.
COMMON FINDINGS ne déroge en rien au désir ardent d'une musique mutante
et générative. Dès lors, il est bien inutile d'y attendre de l'artifice
et du spectaculaire. Ici, le propos est à la mise en perspective (et souvent
en exergue) des plus réjouissantes confusions - Emulsion baroque. Rien
à faire, abscons, COMMON FINDINGS est aussi peu résumable, que le vocabulaire
y est toujours en cours d'élaboration, un langage protéiforme et qui le
restera aussi longtemps qu'il plaira à Monsieur Piayda - No compromise
!
Si les "Nebula Vibes" peuvent (un instant) répondre à l'ouverture constructiviste
de "Refound", cette cohérence évolutive ne fait pas long feu face à l'apaisant
"Rhonebark". Que dire, ou sinon applaudir, devant l'addictif "Dream Within
A Dream" et l'usage singulier d'un accordéon diatonique de Andreas Hilburg.
Je vous l'ai dit, les raccourcis stylistiques ne sont définitivement plus
de mise, mais en revanche, la possible lecture et l'usage de clés rétroactives
le sont peut-être d'avantage. Alors que "Winterborn" joue allégrement
la rupture et "Get Back To Mine" l'autoreverse, "Red Alps" (somptueux)
ouvre (encore) un nouveau chapitre. Les splendeurs perdues d'un soundscape
aérien. Réflexion introspective ou arrêt sur images,"In Ages To Come"
rectifie l'objectif. Classicisme noyé, "Pepermint Tea" confère à la parenthèse,
alors que "Birdsong" et l'asiatique "Blackout" sont d'une humeur beaucoup
plus voyageuse.
Un final sans appel, "The Future Is Over", Oui mais alors ...
thierry massard for nocoVision // 5 juillet 2024
To say that nocoVision appreciates the works of Sven Piayda is an understatement.
It's a recurring interest, a friendship from the early days, a story born
in the rubble or the decline of a first and definitively magnificent netaudio
wave - the dawn of the 2010s, a century ...
Following a path dotted with investigations, deftly digesting eclecticism
and the most diverse influences, and covering a spectrum as wide as Abstract
Hip-Hop, Film Music, and even a touch of Guitar Hero (to name only the
most touchy), Record Of Tides has no regard for classification, that discipline
necessary for comprehensive reading by the greatest number, opportune
followers of the easy route.
COMMON FINDINGS does not deviate from the ardent desire for mutant and
generative music. Therefore, it is quite useless to expect artifice and
spectacle. Here, the aim is to put into perspective (and often highlight)
the most delightful confusions - Baroque Emulsion. No matter, obscure,
COMMON FINDINGS is as little summarizable as the vocabulary is still in
the process of being developed, a protean language that will remain so
as long as Mr. Piayda pleases - No compromise!
If "Nebula Vibes" can (for a moment) respond to the constructivist opening
of "Refound," this evolutionary coherence does not last long in the face
of the soothing "Rhonebark." What can be said, except to applaud, in front
of the addictive "Dream Within A Dream" and the singular use of a diatonic
accordion by Andreas Hilburg. I told you, stylistic shortcuts are definitely
no longer in order, but on the other hand, possible reading and the use
of retroactive keys might be more so. While "Winterborn" playfully breaks
and "Get Back To Mine" reverses, the sumptuous "Red Alps" (again) opens
a new chapter. The lost splendors of an aerial soundscape - Introspective
reflection or freeze-frame, "In Ages To Come" corrects the focus. Drowned
classicism, "Pepermint Tea" makes a parenthesis, while "Birdsong" and
the orientalism of "Blackout" are in a much more travel-oriented mood.
An unequivocal finale, "The Future Is Over." Yes, but then...
thierry massard
nocovision.com
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