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collected reviews on the 2024 album
'common findings' by record of tides
 
 

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Record Of Tides ::
common findings
Dire que nocoVision apprécie le travail de Sven Piayda relève de l'euphémisme. Un intérêt multi-récidive, une amitié des premiers jours, une histoire née dans les décombres ou le déclin d'une première et définitivement magnifique vague netaudio - l'orée des années 2010, un siècle ...

Poursuivant un parcours parsemé d'investigations, digérant habilement l'éclectisme et les influences les plus diverses et couvrant un aussi large spectre que le Abstract HipHop, les Musiques de films et même un chouia de Guitar Hero (pour n'en citer que les plus touchy), Record Of Tides n'en a cure de toute classification, cette discipline nécessaire à la lecture compréhensive par le plus grand nombre, opportuns adeptes de l'ouvrage facile.

COMMON FINDINGS ne déroge en rien au désir ardent d'une musique mutante et générative. Dès lors, il est bien inutile d'y attendre de l'artifice et du spectaculaire. Ici, le propos est à la mise en perspective (et souvent en exergue) des plus réjouissantes confusions - Emulsion baroque. Rien à faire, abscons, COMMON FINDINGS est aussi peu résumable, que le vocabulaire y est toujours en cours d'élaboration, un langage protéiforme et qui le restera aussi longtemps qu'il plaira à Monsieur Piayda - No compromise !

Si les "Nebula Vibes" peuvent (un instant) répondre à l'ouverture constructiviste de "Refound", cette cohérence évolutive ne fait pas long feu face à l'apaisant "Rhonebark". Que dire, ou sinon applaudir, devant l'addictif "Dream Within A Dream" et l'usage singulier d'un accordéon diatonique de Andreas Hilburg. Je vous l'ai dit, les raccourcis stylistiques ne sont définitivement plus de mise, mais en revanche, la possible lecture et l'usage de clés rétroactives le sont peut-être d'avantage. Alors que "Winterborn" joue allégrement la rupture et "Get Back To Mine" l'autoreverse, "Red Alps" (somptueux) ouvre (encore) un nouveau chapitre. Les splendeurs perdues d'un soundscape aérien. Réflexion introspective ou arrêt sur images,"In Ages To Come" rectifie l'objectif. Classicisme noyé, "Pepermint Tea" confère à la parenthèse, alors que "Birdsong" et l'asiatique "Blackout" sont d'une humeur beaucoup plus voyageuse.
Un final sans appel, "The Future Is Over", Oui mais alors ...

thierry massard for nocoVision // 5 juillet 2024

To say that nocoVision appreciates the works of Sven Piayda is an understatement. It's a recurring interest, a friendship from the early days, a story born in the rubble or the decline of a first and definitively magnificent netaudio wave - the dawn of the 2010s, a century ...

Following a path dotted with investigations, deftly digesting eclecticism and the most diverse influences, and covering a spectrum as wide as Abstract Hip-Hop, Film Music, and even a touch of Guitar Hero (to name only the most touchy), Record Of Tides has no regard for classification, that discipline necessary for comprehensive reading by the greatest number, opportune followers of the easy route.

COMMON FINDINGS does not deviate from the ardent desire for mutant and generative music. Therefore, it is quite useless to expect artifice and spectacle. Here, the aim is to put into perspective (and often highlight) the most delightful confusions - Baroque Emulsion. No matter, obscure, COMMON FINDINGS is as little summarizable as the vocabulary is still in the process of being developed, a protean language that will remain so as long as Mr. Piayda pleases - No compromise!

If "Nebula Vibes" can (for a moment) respond to the constructivist opening of "Refound," this evolutionary coherence does not last long in the face of the soothing "Rhonebark." What can be said, except to applaud, in front of the addictive "Dream Within A Dream" and the singular use of a diatonic accordion by Andreas Hilburg. I told you, stylistic shortcuts are definitely no longer in order, but on the other hand, possible reading and the use of retroactive keys might be more so. While "Winterborn" playfully breaks and "Get Back To Mine" reverses, the sumptuous "Red Alps" (again) opens a new chapter. The lost splendors of an aerial soundscape - Introspective reflection or freeze-frame, "In Ages To Come" corrects the focus. Drowned classicism, "Pepermint Tea" makes a parenthesis, while "Birdsong" and the orientalism of "Blackout" are in a much more travel-oriented mood. An unequivocal finale, "The Future Is Over." Yes, but then...


thierry massard
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